Situé en plein coeur de la ville, le monument à la Victoire et aux Soldats de Verdun a été inauguré en 1929. Il a été construit sur les anciens remparts du castrum romain par l'architecte Léon Chesnay, à l'emplacement des ruines de la collégiale de la Madeleine du XIe siècle. Le monument domine le choeur de la ville de Verdun du haut de ses 73 marches d'escalier. Sa haute tour de 30 mètres est coiffée d'un guerrier appuyé sur son épée, une sculpture réalisée par Jean Boucher. Deux canons russes encadrent la tour. Les ferronneries ont été réalisées par le ferronnier d'art de l'École de Nancy Victor Prouvé. Une longue cascade au centre des escaliers relie la ville haute, place de la Libération à la ville basse, rue Mazel. L'édifice comprend également une crypte qui abrite des livres d'or, des photos et coupures de journaux, ainsi que les fichiers des soldats ayant reçu la médaille de Verdun. Ce mémorial accueille chaque année la cérémonie de l'Armistice et du Choix du Soldat Inconnu le 1er novembre. La Flamme du Souvenir qui brûle sous l'Arc de Triomphe à Paris est acheminée à Verdun, après une cérémonie au monument aux morts, elle est déposée dans la crypte du Monument à la Victoire, elle y brûle jusqu'au 11 novembre, jour anniversaire de la signature de l'Armistice de 1918, où elle regagne Paris. Le monument à la Victoire et aux Soldats de Verdun est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1989.